Quand
tu seras
un homme
Extrait
de
Presse
Marc-Antoine Cyr, un des principaux talents de
la relève, récidive avec « Quand tu seras un homme ». Ça parle de mort,
de déchirement, de cahoteuse passation, de vie, d’identité, sur un ton
parfois ironique et iconoclaste… Au milieu d’un pré, dans son lit, sous
un arbre immense pourvu des profondes racines du temps, son arbre,
Benito le grand-père attend la mort avec une fatalité ironique et
remplie de bonhomie : mais elle ne vient pas. Le climat face à la mort
: triste et joyeuse fête. Le texte est riche de splendides arias.
Yves Rousseau, Le Quatrième
Marc-Antoine Cyr
QUAND TU SERAS UN HOMME
Préface de Alexia Bürger
112 pages 12€
ISBN 978-2-916834-16-0
Dans l’écriture de Marc-Antoine Cyr, il y a la mort qui se fout de
nous, qui nous rit à la gueule en nous pointant du doigt notre vanité
d’Homme. La mort qui secoue les fondements de tout ce que nous croyons
solide. Et bercé par son ombre, le temps n’est plus un fil, il est une
boucle sans fin, un cercle qui nous nargue. Avec ses mots drôles et
écorchés, Marc-Antoine Cyr trace tout doucement ce cercle, fait
s’entremêler les saisons, marie de force le tragique et le comique,
fait s’écouler toute la vie dans le courant d’une seule nuit. Dans les
blancs de son texte, le vertige de tout ce qu’il reste à faire, à
défaire, à venir. Entre ses mots hachurés, l’espace pour nous regarder
en face. Comme si ses personnages avaient une peau de miroir.
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