Dragage
Extrait
de
Presse
La question du désir est au cœur du travail de Souvira : ce qui fouille
la chair de l'écriture et des personnages, et ce qui reste en même
temps parfaitement et violemment innommable. Un rien, une visite
inopportune suffisent alors pour qu'explose la chape de silence et de
refoulement, pour que le monde se mette à vaciller, les langues à
déraper, les corps à éructer.
F.R. Entr/Actes
Bernard Souviraa
QUAND LA MAIN LÂCHE
Préface de Nathalie Yanoz
ISBN 978-2-916834-32-0
112 pages 12€
Le commencement donc : la mère tue son enfant. Déflagration. Le père,
Élie, absent et transi. Et la journaliste de télévision qui enquête,
qui veut comprendre ce geste. Les personnages de l’histoire. La langue
de Bernard Souviraa peut dès lors se déployer. C’est elle qui mène la
danse. C’est une langue inassouvie. Épidermique. Une langue proche de
la transe. Chaque personnage a sa propre musicalité, son propre tempo.
Après la dernière note, ces voix résonnent encore en vous. On
émerge alors, un peu sonné par la violence de ces propos exprimés sans
entrave mais finalement, on se dit que cette parole-là est libératrice.
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UN EXTRAIT