Morituri suivi de
Les
Prometteuses Extrait de Presse
Philippe Malone n'hésite pas à
aborder des sujets graves, intimes voir tabous. Il ne se contente pas
d'écrire des pièces, il invente une langue. Ses oeuvres possèdent la
puissance d'évocation, la force saisissante et la vigueur étonnante des
grands récits historiques ou mythologiques ainsi que la beauté formelle
et l'éloquence réjouissante des grands poêmes épiques. Ses histoires
bouleversent ? C'est qu'elles s'attachent à des figures ou à des
personnages qui puisent dans notre mémoire collective, dans notre
inconscient. On en éprouve même un sentiment curieux de familiarité.
Les figures s'animent, énormes et sensibles, sérieuses et grotesques,
réelles et délirantes, les pensée se déplient, avancent et pénètrent
notre inconscient, touchent notre intimité comme si elles nous
invitaient d'une manière subtile à nous contempler dans un miroir. Nous
pressentons enfin que les grandes souffrances sont la plupart du temps
silencieuses et invisible.
Christian Giriat TGP
Christian Giriat TGP
Philippe
Malone
MORITURI
suivi de LES PROMETTEUSES
Préface de Christophe Grossi
64 pages, 9 Euros
ISBN 978-2-916834-02-3
Outre les guerres de pouvoir, il est également question dans ces deux textes du meurtre des mères, de harcèlements physiques ou moraux, d'humiliations, des folies et des haines ordinaires. En cela Morituri et Les Prometteuses se répondent admirablement, comme à travers un miroir dans lequel l'horreur se mirerait et dirait : le goût du meurtre n'a pas d'âge ni de sexe. Ces textes cruels et oniriques cacheraient-ils un discours politique (politikos, qui concerne les citoyens) ? La réponse se trouve dans d'autres questions que semble poser l'auteur : savez-vous que c'est souvent par les urnes qu'arrivent les dictateurs, savez-vous que sans conscience et résistance rien ne peut plus arrêter l'orgie, comment mettre fin au cercle infernal de la vengeance et du sang ?
MORITURI
suivi de LES PROMETTEUSES
Préface de Christophe Grossi
64 pages, 9 Euros
ISBN 978-2-916834-02-3
Outre les guerres de pouvoir, il est également question dans ces deux textes du meurtre des mères, de harcèlements physiques ou moraux, d'humiliations, des folies et des haines ordinaires. En cela Morituri et Les Prometteuses se répondent admirablement, comme à travers un miroir dans lequel l'horreur se mirerait et dirait : le goût du meurtre n'a pas d'âge ni de sexe. Ces textes cruels et oniriques cacheraient-ils un discours politique (politikos, qui concerne les citoyens) ? La réponse se trouve dans d'autres questions que semble poser l'auteur : savez-vous que c'est souvent par les urnes qu'arrivent les dictateurs, savez-vous que sans conscience et résistance rien ne peut plus arrêter l'orgie, comment mettre fin au cercle infernal de la vengeance et du sang ?
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