La Forêt
où nous pleurons
Extrait
de
Presse
Repéré par de nombreux comités de
lecture, le théâtre de Frédéric Vossier Bouleverse, interroge, émeut.
Frédéric Vossier ? Qui le connaît vraiment ? Pas grand monde. Ecoutez
le parler, et vous découvrez assez vite que sa langue n'appartient pas
au théâtre : il ne vient pas de là. Ce n'est pas ce qu'on peut appeller
un homme de théâtre ; de toute façon, il n'est pas assez pragmatique et
mondain. Je crois même savoir qu'il ne comprend rien à cet art. Bien
qu'il ait déjà écrit beaucoup de pièces... mais dans une langue qui ne
procède pas du plateau...Depuis ce lieu obscur, secret, infiniment
moderne : "Tout homme porte en soi une chambre"(Kafka),
Vossier pénètre
l'écriture comme un moyen, aussi fragile que stable, pour "savoir
demeurer au repos dans une chambre", afin de conjurer
peut-être "tout
le malheur de l'homme", en bon Pascalien...
Corps de textes
Frédéric Vossier
LA FORÊT OÙ NOUS PLEURONS
Préface de Christophe Pellet
64 pages, 9 Euros,
ISBN 978-2-916834-05-4
Dans cette forêt il y a un étang, nous sommes en automne, un automne
que l'on devine doux - un été tardif -, lumineux, traversé par des
figures emblématiques : un chasseur, une enfant aux boucles blondes...
Le temps est suspendu jusqu'à l'extrême, proche du pourrissement, un
temps à la fois présent et immémorial. Un conte moderne donc, avec le
souvenir entêtant d'une comptine, une comptine inquiétante, puisqu'elle
s'avèrera être au fil des mots une réminiscence cruelle. Les textes de
Frédéric Vossier sont des puzzles terribles qui se reconstituent sous
nos yeux, ils dévoilent la barbarie: la barbarie née de fantasmes, d'un
aveuglement, d'un abandon, de la peur, de la rumeur, des envies...
Toutes sortes de sentiments contradictoires, une mauvaise conscience
diffuse aboutissant à un sur-place cauchemardesque.
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